La Corée du Sud est aujourd’hui mondialement reconnue pour son système éducatif drastique.
L’excellence
Yoonjin An, 15 ans, est en classe de seconde dans l’un des 20 meilleurs lycées de Corée. Elle étudie au lycée des langues étrangères de Daejeon. Ce lycée public enregistre d’excellents résultats. En effet, le rêve de tout étudiant coréen est d’intégrer une des 3 meilleures meilleures universités du pays : Seoul National University, Korea University, et Yonsei University, abrégées sous le nom de SKY. Seul 2% des élèves coréens parviennent à y entrer. En revanche, le lycée des langues étrangères de Daejeon permet à un tiers de ses élèves d’y accéder. Mais comment une telle réussite est-elle possible ?
Des rythmes intenables
Pour parvenir à l’excellence, les étudiants sont formatés depuis l’école primaire. A 5 ans, ils finissent les cours à 14h30. Cependant, ils suivent des cours personnels jusqu’à tard dans la soirée. Ces « cours du soir » dans les académies les suivront jusqu’à la fin du lycée, ainsi que le rythme très dur qui y est associé. « Je ne sais même pas comment je fais pour tenir », témoigne Yoonjin. Cette dernière a comme routine sa journée de classe, de 8h à 18h. Puis elle étudie avec sa classe en silence jusqu’à 22h, ce sont les yadja. Enfin, elle se rend à ses cours particuliers, durant souvent jusqu’à 00h30. Les étudiants coréens n'ont que 4 vrais jours de vacances par an ; sans école ni académie. Mais ces rythmes ont des conséquences. Par exemple, le taux de suicide chez les jeunes coréens est bien plus élevé que dans tout autre pays. Et même si le gouvernement commence à changer peu à peu sa mentalité, cela sera-t-il suffisant ?
RIGOBERT Inès - 605
NOËL Colline - 604
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